Parfois, les enfants ont l’impression que les choses ne sont « pas justes ». Qu’on les gronde sans raison, qu’on ne les écoute pas, ou qu’on préfère toujours quelqu’un d’autre. Ce sentiment d’injustice peut être très fort, et pourtant difficile à exprimer…

Le sentiment d’injustice : quand le cœur crie sans bruit

Il y a des moments, dans l’enfance, où un enfant ressent profondément que quelque chose « n’est pas juste ». Ce n’est pas toujours facile à dire avec des mots. C’est un pincement, une colère silencieuse, une larme retenue. Parfois, c’est parce qu’on a été grondé alors qu’on ne comprenait pas pourquoi. Parfois, c’est parce qu’on a eu l’impression que quelqu’un d’autre avait plus d’attention, plus de droits, ou tout simplement plus de place.

Ce sentiment d’injustice peut naître dans plein de petites situations du quotidien : à la maison, à l’école, entre amis. Et même si les adultes ne s’en rendent pas toujours compte, pour un enfant, c’est une émotion forte et marquante. Elle peut laisser une trace s’il ne trouve pas les mots pour l’exprimer ou s’il ne se sent pas écouté.

Dans ce blog, on explore différentes histoires où l’injustice se glisse dans la vie d’un enfant. Chaque récit est une invitation à reconnaître cette émotion, à en parler, et à montrer qu’on peut, petit à petit, l’adoucir.

✿ Quand on a un petit frère… et qu’on ne nous voit plus

Parfois, l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur peut chambouler bien des choses. On entend souvent : « Tu es grand maintenant », « Laisse-le, il est plus petit », « Ne fais pas de bruit, il dort… » Et dans tout ça, on oublie de regarder celui ou celle qui était là avant. Celui qui a aussi besoin d’être consolé, d’être entendu, d’exister.

C’est ce que ressent Lison, dans l’histoire de Steve et le chagrin invisible. Depuis que son petit frère est né, elle a l’impression d’être devenue transparente. Comme si tout ce qu’elle faisait était mal interprété. Comme si ses émotions n’avaient plus leur place.

Heureusement, Steve, l’animal magique de la force, a entendu ce chagrin. Celui qu’on ne dit pas à voix haute, celui qui se cache dans les silences. Il est venu lui souffler qu’elle avait le droit d’être vue, écoutée, câlinée… même quand on est l’aînée.

Cette histoire peut faire écho à de nombreux enfants, qui vivent ce bouleversement en silence. Elle leur rappelle qu’un chagrin invisible mérite, lui aussi, d’être apaisé.

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